Le loup est revenu

le loup

Il y a près de cent ans le dernier loup était tué par les chasseurs près de notre commune, racontent les anciens du village. C’est ainsi en 1930 que le loup a officiellement disparu de notre pays.

Mais aujourd’hui,….

le loup a été repéré dans les forêts seillonnaises par des promeneurs et des chasseurs.

D’où vient –il ? :

En Italie, les loups n’ont jamais disparu, les meutes se sont même développées. Certains membres se sont donc éloignés pour se rapprocher petit à petit de nous. En 1992, un premier couple de loups a été observé dans le parc National du Mercantour, à la frontière franco-italienne.

Nos forêts se refermant, le loup y trouve un habitat qui lui convient. De plus, la présence de mouflons, de chevreuils, de marcassins, et autres gibiers sauvages lui confère une nourriture abondante et en adéquation avec ses habitudes alimentaires.

Mais le loup ne se contente pas simplement de bêtes sauvages, il s’attaque aussi aux troupeaux qui paissent dans les près. Ainsi, des attaques de troupeaux de chèvres, d’élevages de porcs et de moutons ont été déplorées à Artigue et à Bauduen. Selon la préfecture du Var, avec 201 attaques pouvant être imputées à des loups, le Var constitue ainsi le deuxième département le plus visé par le prédateur, après les Alpes-Maritimes.

Le préfet du Var, face au désarroi des éleveurs, met en place des plans d’actions visant à réguler le nombre de loups dans le département. Mais le loup est un animal intelligent, capable de déjouer les pièges les plus élaborés. D’ailleurs, les chasseurs Varois, qui ont tenté de mener des battues, sont revenus bredouilles.

Mais aux grands maux les grands moyens !!!

Le préfet a décidé de faire appel à des spécialistes connaissant parfaitement ses habitudes. La préfecture a donc lancé un appel en Amérique du Nord et en Europe de l’Est, là où vivent les chasseurs de loup.

Et chez nous ? Une bergère rencontrée à la Bastidasse, déplore la perte de deux ou trois moutons. Les personnes l’ayant aperçu parlent d’un loup solitaire. Il n’y a donc (semble-t-il) pas encore de meutes par chez nous, du moins, dans la forêt J