La fête au village.

fête aioli

… qui se tenait le 4 Septembre car Seillons républicain fêtait avec ferveur la 3eme république (sic Elie Florens(*))

Depuis de nombreuses années elle a été avancée au mois de Juillet, cette année elle débutera le Vendredi soir 5 juillet avec le concours de quilles qui semble-t-il remonte à la période moyenâgeuse et seul notre village a su le pérenniser jusqu’à nos jours.

Quatre jours de fête qui 

seront clôturés comme il se doit par un «  aïoli monstre  ». Les mortiers en bois, devant le nombre de convives, ont été supplantés par la technique des fouets électriques mais il en reste dans quelques maisons attachées à leurs traditions et ces mortiers de bois conservent à la longue une odeur d’ail des plus tenaces. D’où le proverbe provençal «  lo mortié sent totjour l’alhet  » qui correspond, au Français, «  Chassez le naturel, il revient au galop ».

Frédéric Mistral disait : «… qu ès aco l’aioli ?  o,lou voulèn manja, noste aioli cremant,en plen campèstre, au cabanoun, au bastidoun o au maset, aqui entre nautre, en parlant provençau…L’aioli dins soun essenci, councèntro la calour, la forço, l’alégrio doù soulèu de Prouvenço. Mai a tamben uno vertu, es de coucha li mousco. Aquéli que l’amoun pas, aquéli que nostre oli ié fa veni la cremesoun, d’aquéu biais, vendran pas nous tartifleja à l’entour. Restaren en famiho… »

(Traduction) :    Qu’est-ce que l’aïoli ? « Oui, nous voulons le manger notre aïoli brûlant, en pleine campagne, au cabanon, à la petite bastide ou à la maisonnette, là entre nous, en parlant provençal…L’aïoli dans son essence, concentre la chaleur, la force, l’allégresse du soleil provençal. Mais il a également une vertu, celle de chasser les mouches. Ceux qui ne l’aiment pas, ceux chez qui notre huile provoque des picotements, ne voudront donc pas, de la sorte, baguenauder à notre entour. Nous restons en famille… »

    En 2013 et depuis longtemps nous élargissons volontiers notre table odorante à tous ceux qui veulent partager ce moment de convivialité.

                                Farigoule

(*) : Elie Florens était un écrivain local.