Une usine en colère à Rousset
26 Nov
Au mois de juin dernier, l’usine de production LFoundry Rousset a été mise en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. A partir de cette date, l’usine de semi-conducteurs a 6 mois pour trouver une solution afin de pérenniser son activité.
Aujourd’hui, les 700 salariés, ainsi que les élus locaux, …
en appellent au gouvernement pour ne pas laisser mourir la fonderie.
Comment cette usine en est arrivée là ?
Fin 2010, le site de production comptait 800 salariés. C’est à cette période que la société américaine Atmel décide de céder la fonderie de silicium au groupe allemand Eponyme. Depuis la cession, Atmel confiait à son ex-usine en sous-traitance la fabrication de tranches de silicium.
L’objectif étant de permettre à LFoundry de se constituer un carnet de clients et de développer de nouvelles technologies.
Mais rien ne s’est déroulé comme prévu. Le volume de production a chuté et les difficultés financières, déjà réelles, se sont alourdies, motivant le redressement judiciaire. Aujourd’hui une plainte contre X a été déposée au nom du Comité d’Entreprise, du syndicat CFDT métallurgie et de trois de ses délégués. Ils accusent LFoundry de détournement d’argent et pointent du doigt la gestion trouble de leur usine allant jusqu’à parler de « patrons voyous ».
Les salariés de LFoundry et les élus locaux sont donc mobilisés pour qu’une solution soit trouvée. Si Atmel poursuivait ses commandes de sous-traitance encore un an, explique aux médias Pierre Guerrini (représentant de la CFDT), la société pourrait bénéficier de ce temps supplémentaire pour monter en puissance auprès de ses nouveaux clients et ainsi éviter la liquidation judiciaire. Le maire de rousset évoque, lui, la possibilité de débuter une grève de la faim.
Espérons qu’une solution soit trouvée….
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