Un souffle venu des îles : Seillons vibre au rythme des voix mêlées

le concert de dimanche 4 mai était bien plus qu’un simple rendez-vous musical : c’était une rencontre éclatante entre deux chorales, Les 4 Vents de Seillons (Haut-Var) et Harmonie’Chœur de Saint-Benoît (La Réunion), qui ont uni leurs voix pour former la joyeuse et vibrante SeiUnion.

Portés par une énergie communicative, des sourires radieux et une …

… irrésistible envie de partager, les choristes ont entraîné le public dans un véritable voyage musical. Au programme : variété française et anglophone, chants créoles, airs provençaux et chants du monde, magnifiés par des polyphonies vibrantes et des harmonies raffinées qui ont apporté une richesse nouvelle à ces rythmes familiers.

Sous la direction d’Eddy Marianne, chef d’Harmonie’Chœur, et avec Yoann Cohen, chef des 4 Vents et Kylian au piano, le concert a incarné l’esprit même de l’échange : réunir des voix, des cultures et des émotions pour le simple plaisir de chanter ensemble et offrir au public un moment inoubliable.

Ne manquez pas l’occasion de venir partager ce plaisir communicatif lors des prochaines rencontres (voir le programme ici) : des instants de joie et d’énergie qui promettent de toucher chaque spectateur.

La deuxième partie a pris des teintes encore plus intenses avec les chanteuses du groupe Kèr Maloya, dirigées par Sandra Richard. Elles ont fait découvrir au public l’art fascinant du maloya : un chant traditionnel de La Réunion, né de la douleur et de la révolte des esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières. Accompagné d’instruments emblématiques comme le roulèr (tambour basse), le kayamb (hochet en radeau), le pikèr (cylindre de bambou frappé), le sati (caisse en métal) et le triangle, le maloya déploie une force hypnotique, guidé par la voix d’un leader et les réponses du chœur.

Avec une énergie survoltée et une puissance vocale impressionnante, Kèr Maloya a fait vibrer la salle au rythme du roulèr. Mais le spectacle ne s’est pas arrêté à la scène : très vite, les choristes ont traversé la salle pour inviter le public à les rejoindre, transformant l’espace en véritable piste de danse. Entraînés par les rythmes créoles, les spectateurs se sont levés, emportés par une ambiance chaleureuse et fraternelle où artistes et public ne faisaient plus qu’un.

Plus qu’un concert, c’était une véritable célébration de la rencontre, de la diversité et de la joie collective, où la musique abolissait les frontières pour ne laisser place qu’au bonheur simple d’être ensemble.