8 mai 2023

10 Mai

Chaque 8 mai, nous commémorons la victoire des Alliés au cours de la seconde guerre mondiale et la capitulation de l’Allemagne Nazie en 1945.

Comme chaque année, nous avions rendez-vous place de la mairie pour rejoindre le monument aux morts communal en empruntant la rue principale.

Une gerbe a été déposée en mémoire de ces héros inconnus qui ont donné leur vie pour notre liberté. Merci à la jeune fille qui a bien voulu participer à ce geste de respect envers nos héros. C’est toujours un plaisir de voir …

…. la jeunesse participer à ses évènements de partage de la mémoire et de l’histoire de notre pays.

Vous me connaissez assez pour savoir que cette année encore, je n’ai pas lu le discours officiel mais fait l’exercice du travail de mémoire des heures sombres de notre histoire. Travail difficile car la destruction de l’humanité par le régime Nazi ne trouve pas de mots dans notre langue pourtant si riche. Cette réflexion du travail de mémoire est évolutive ce n’est pas un souvenir figé mais la production d’une vision salutaire du monde d’aujourd’hui et le questionnement est-ce que ces idées pourries ont disparu? Je fais ainsi un parallèle avec les évènements que nous avons vécu lors de l’épisode du covid et je me remémore les appels de citoyens a l’abris chez eux m’informant que des jeunes déambulaient dans les rues en plein confinement. A l’image des paroles d’Albert Camus ( Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde !) on peut comprendre qu’avec des mots, on peut créer l’enfer ou le paradis.

Ce 8 mai pour aider ma réflexion je vous propose de lire ou relire les mots de Primo Levi. Il connut l’indicible, la déportation, y survécut, et l’écrivit pour qu’on ne l’oublie pas. Il n’existe pas de responsabilité collective mais individuelle je vous retransmets cette phrase de Primo Levi : « Ceux qui sont dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter. »

Une minute de recueillement et de silence a clôturé ce discours, suivie par la Marseillaise et l’hymne de la Résistance française: « le chant des partisans» repris en cœur par les participants.

Puis le conseil municipal et les Seillonnais présents ont partagé un pot de l’amitié au café-restaurant « le café de la Source ».

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